mercredi, novembre 19, 2008

Barcelone - 25 octobre

Hola amigos!

Today is a wonderful day! Je suis presque rendue trilingue! Mais non, je blague…J’apprends à me débrouiller comme je le peux en me faisant comprendre en hispano-english langage des signes approximatif…! Pas pour vous faire chier, mais, aujourd’hui, à Barcelone, il a fait 24 degrés, un magnifique ciel bleu et un beau soleil!

Je vais reprendre où je vous ai laissés la dernière fois : moi qui attend JF parti faire son shopping comme une vraie guidoune… Il se trouve que mon cher partner de voyage est revenu frustré de son magasinage parce que… IL S’EST PERDU dans les petites rues de notre quartier de Madrid! C’est pas fin, je me fous de sa gueule un peu, je sais, mais ça a été vraiment marrant de le voir revenir en criss (il n’avait qu’à s’amener une carte, ce qu’il fera la prochaine fois, certain! Faut dire qu’il se fie pas mal sur moi aussi…). IL a donc eu l’air bougon pour quelques minutes, mais ça lui a vite passé! Il est plutôt bon vivant. Ce soir-là, on n’était absolument pas capables de dormir (faut dire aussi qu’on est jamais capables de souper avant 21 h 30 aussi); on rigolait, on était trop excités, on buvait du vin en se passant la bouteille de haut en bas de notre lit à deux étages de notre chambre à 6 lits (dont un péteux et un ronfleux…), on a rebouffé vers 2 h du mat, pour finalement s’endormir autour de 5 h 30! Vive les vacances, quoi! Inutile de dire qu’on s’est levés passé midi, bien évidemment (à 1 h 30 pm, en fait)!

Ce jour-là, on voulait acheter nos billets de train Madrid-Barcelone. Et ça ne fonctionnait pas avec l’Internet de notre Sant Jordi Centro Hostel. On a donc décidé de se rendre à la gare in person, histoire que ce soit moins compliqué – et avant que je ne pitche les ordis de l’auberge de jeunesse par la fenêtre en fumant ma carte de crédit en guise de vengeance (et d’impatience…). Et là, c’est pas mieux pantoute! On n’est pas capables pantoute de s’acheter des billets dans les distributeurs électroniques et, au service à la clientèle clairement identifié comme customerservice, ils ne parlent pas un traître mot d’anglais – ni de français d’ailleurs (personne ne parle français anyway à Madrid. On se fait donc diriger vers un genre de comptoir qui ressemble à une banque, avec un distributeur de numéros pour les différents guichets (ça, c’est l’endroit où on est supposés pouvoir acheter des billets en personne) et, là encore, aucun succès… En fait, on a lâché prise avant de sauter au collet des préposés! De toute façon, on n’avait deux options selon le distributeur de numéros : soit on avait acheté des billets online ou par téléphone et on venait les récupérer, soit on voulait acheter des billets pour la journée même (CE QUI N’ÉTAIT PAS LE CAS!). On a donc rebroussé chemin bredouilles.

En sortant de la gare, on a décidé d’aller explorer les rues avoisinantes. Il se trouve que nous nous trouvions à une des entrées du fameux Parque Del Buen Retiro – absolument immense! On a passé tout le reste de l’après-midi là-dedans, sorte de Central Park en plein Madrid, où on a visité le palais de glace (une espèce de grande cage à oiseaux en verre – pas d’oiseau, soit dit en passant…), collés sur un étang bordé de canards gigantesques, un jet d’eau et une petite chute. C’était pas mal beau! Avant ça, en s’y rendant, en fait, on a pris une petite bière dehors, au petit bistro qu’il y avait près d’une fontaine du par cet où JF s’est évertué pendant un bon moment à prendre en photo un oiseau dont il aimait dont le bleu des plumes à l’envol et des arbres poilus. Aussi, il va de soi qu’il n’a pas pu se retenir de se foutre sous la chute de l’étang du palais de glace et s’est retrouvé détrempé. On a tranquillement repris le chemin de l’auberge avec le soleil couchant. En chemin, on passait devant le Museo Del Prado… qui se trouve à être gratuit tous les soirs de 18h à 20 h. On a donc fait un saut éclair au Prado de 19 h à 20 h ! De toute façon, nos 4 heures de la veille au Museo Thyssen nous avaient un peu épuisés du mode musée disons.

Après notre blitz muséal, un saut à l’épicerie pour quelques bidules pour le souper… qui ne nous a rien coûté! La fille s’est royalement trompée en me remettant ma monnaie. Et comme je ne parle pas tellement espagnol, je ne vois pas comment j’aurais pu lui dire. Donc on en a profité! En rentrant vers l’auberge, il y avait 5 musiciens de jazz dans la rue et c’était fantastique! Juste en face, il y avait un H&M, où je me suis trouvé les gants de cuir les plus hot en ville! Ce soir-là, on s’est couchés vers 2 h, et on a eu bien de la misère à s’endormir à cause de l’un de nos voisins de chambre qui ronflait atrocement fort!

Hier matin, on s’est levés très en retard (on planifiait 7 h 30), vers 9 h, et on a couru comme des fous pour paqueter tout notre stock (check-out oblige, à 10 h) et déjeuner et aussi parce que nous avions pris une décision et fait une réservation : on a loué une voiture (Peugeot 307) pour voyager de Madrid à Barcelone! Oui oui, vous avez bien lu! JF et moi, sans carte de l’Espagne (mais tout de même une de Madrid et une de Barcelone, on s’entend!), on a parcouru hier exactement 649 kilomètres dans le paysage espagnol! M-A-L-A-D-E! Indescriptible, à vrai dire! Superbe! Des montagnes, des montagnes, des montagnes presque tout le trajet! Je n’ai qu’un mot à la bouche, d’ailleurs, depuis quelques jours : bonheur! Et en espagnol, c’est felicidad! Alors ça fait deux mots! Pour vrai, cette partie du voyage demeurera un souvenir absolument mémorable. Avec JF qui ne savait à peu près pas conduire manuel (mais qui a été vraiment fantastique) et moi comme superhotcopilote, on a fait ça les doigts dans le nez et on ne s’est pas perdus une seule fois!

On est donc arrivés à Barcelone hier soir, vers 19 h. On n’a pas eu de mal à trouver notre auberge, mais on a du marcher longtemps avant de l’atteindre, par exemple! Je ne dirai rien sur l’auberge, qui était correct sans plus. Mais des plus ordinaire à comparer avec ce que nous avions connu à Madrid… Et, de toute façon, on n’était là que pour une nuit : le lendemain, aujourd’hui, on prenait possession du studio qu’on avait loué jusqu’au 30. Après s’être installés et douchés, on est partis en quête d’un resto pour se sustenter un peu. On a abouti dans un resto buffet à salade, au pied de la Sagrada Familia, où on s’est payé notre première sangria et où j’ai pu montrer à JF mes talents de crémeuse (il y avait une machine à crème glacée molle selfservice; imaginez mon excitation!). On a ensuite déambulé dans les rues pendant longtemps… Bien relaxes, avec un bon 20 degrés passé minuit, chacun un écouteur de mon ipod dans l’oreille! On a fini la veillée assis sur un banc en face de notre auberge à chanter et à danser dans l’air barcelonais (oui oui, c’est la faute de la sangria / non non, on n’était pas paquetés, juste un brin pompettes, maman).

Levés à 8 h 30 ce matin après s’être couchés à 2 h 30 encore la veille, on a paqueté nos trucs en vitesse pour aller quérir notre paradis espagnol dans le quartier gothique de la ville. On appelle les gens de la compagnie, on leur donne rendez-vous près du studio et, comble de malheur, JF ne parvient pas à retirer des sous! Pour ma part, je n’ai eu aucun problème, mais j’avais quand même une limite quotidienne, alors on était un peu mal barrés pour payer l’appart. De téléphones en téléphones, on finit quand même par se rendre à notre rendez-vous en sautant littéralement dans un taxi et en ayant beaucoup moins d’argent que prévu pour l’appart, mais on nous rassure; pas de problème, on paiera la balance demain. YÉ ! et fiou… On a eu chaud, on a stressé!

L’appart… M-A-L-A-D-E (bis)! LE bonheur. Je ne veux plus le quitter jamais jamais jamais. On a tout ce qu’il nous faut, on est super bien situés, il est super beau : il est toute toute toute, au boutte, débile écoeurant, emmenez-en! J’ai même pensé aller m’acheter des menottes en poils de couleur, m’attacher au balcon avec et lancer la clé au bout de mes bras pour ne plus avoir à partir!

Suite dans quelques jours…! Plus de temps à l’Internet Café et plus de monnaie pour me renflouer d’une petite demi-heure!


Portez-vous bien!


Je vous aime (mais je vous avoue que je ne m’ennuie pas le moins du monde!) !



Bises,





Ma
xx

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